Pendant une semaine en juillet, à l’occasion de la pièce de théâtre Passeport d’Alexis Michalik, les associations SINGA et J’accueille ont investi le Théâtre de la Renaissance à Paris pour aller à la rencontre du public. Dans le hall et sur le parvis, l’émotion du spectacle a été prolongée en rendant visibles des parcours d’exil bien réels — avec, toujours, le même objectif : changer les regards.
Passeport, c’est l’histoire d’Issa, un jeune homme érythréen arrivé en France sans mémoire, en quête d’un titre de séjour, avec pour seul souvenir son passeport. Sur scène, son parcours heurte, émeut, fait réfléchir. Pour SINGA et J’accueille, ce sont des récits familiers. Chaque jour, nous accompagnons des personnes qui, comme Issa, doivent tout reconstruire. Le lien entre la pièce et nos actions était donc évident.
Tout au long de la semaine, une exposition a été installée dans le hall du théâtre. On y découvre les portraits et récits de personnes faisant partie du réseau SINGA, passées par l’exil et désormais actrices de leur avenir. Une manière d’ancrer la fiction dans le réel et de montrer qu’ensemble, par la création de liens, tout devient possible.
“SINGA, c’est une fabrique de belles histoires dans la vraie vie” – Alexis Michalik
Cette initiative a permis de rencontrer un public peu familier des enjeux migratoires : des spectateur·ices venu·es “pour Michalik” qui sont reparti·es avec des brochures, des questions… et parfois une envie d’agir. Certains ont découvert l’existence de SINGA et de J’accueille, d’autres y ont trouvé une première porte d’entrée pour s’engager. Preuve, s’il en fallait, qu’un lieu culturel peut devenir un véritable acteur de l’inclusion.
L’exposition reste visible tout l’été dans le hall du théâtre. En octobre, un bord de plateau réunira des personnes du réseau SINGA à l’occasion d’une nouvelle représentation de Passeport. Parce qu’au-delà de la scène, les récits continuent de s’écrire dans la vraie vie, et avec vous !